La chronique Double je de Menthon/Routier dans Challenges du 25 févier comporte le court article suivant:
VENDREDI 19 A peine arrivés, les écolos du gouvernement prennent leurs aises
Sitôt arrivés au gouvernement, les trois écologistes débauchés par François Hollande se font remarquer, en bien... et en mal. Emmanuelle Cosse par son détachement apparent : ministre du Logement, elle s’est fait déloger, sans se battre, ni en faire toute une histoire, de l’hôtel de Castries, dans le VIIe arrondissement parisien, par Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire.
Les deux autres, en revanche, ont pris des décisions qui agacent prodigieusement Matignon : Jean-Vincent Placé a décidé de permuter à grands frais son bureau au secrétariat d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat, avec la salle de réunion, plus vaste. Quant à Barbara Pompili, nommée secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité auprès de la ministre de l’Environnement Ségolène Royal, logée avec la socialiste Juliette Méadel, secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes, elle a été déçue de ne pas y retrouver une cuisine digne de ce nom. Les deux jeunes femmes ont donc engagé des travaux pour pouvoir bénéficier d’installations à la hauteur de leurs fonctions. En attendant, elles se font livrer par le traiteur Potel et Chabot. Tous ces travaux pourraient durer quatre mois, alors que la durée maximale d’espérance de vie de ce gouvernement est de quatorze mois.
Et ces gens là osent se prétendre écolos!
Réconcilier les français avec la classe politique sera bien difficile.