L'anticyclone qui vient de sévir sur une bonne partie de la France et la recouvrit d'une lourde chape brumeuse et polluée n’est pas un phénomène unique et il y a eu dans le passé des épisodes hivernaux encore plus longs. On peut en tirer des leçons, dont personne ne parle, quant à la fiabilité des énergies dites renouvelables et les limites de la transition énergétique. Les énergies renouvelables sont en effet complétement hors service : plus de vent pour faire tourner les éoliennes et plus de soleil pour alimenter les panneaux solaires. Les discours que l’on entend en cette période électorale prônent une transition énergétique drastique. C’est faire fi des phénomènes naturels et des lois de la physique. Certains (et certaines) vont même jusqu’à appeler de leurs vœux un parc automobile 100% électrique, ce qui ne ferait que déplacer la pollution (dans les années 60, époque où on ne parlait pas encore d’écologie, on équipait les centrales électriques de très hautes cheminées pour envoyer les fumées« au loin »!) . L’électricité n’est pas en effet une source d’énergie en tant que telle. Ce n’est que le moyen de transporter l’énergie fournie soit par les chaudières des centrales au charbon, au gaz ou au fuel lourd soit par les réacteurs des centrales nucléaires soit par les turbines des éoliennes. En particulier en France, consommer de l’électricité c’est faire tourner les centrales nucléaires. Le recours aux énergies renouvelables (vent et soleil) pour alimenter de façon stable une économie développée ne peut donc être que partiel et certains experts des technologies énergétiques chiffrent la limite à 25% du mix énergie. Nous sommes loin des objectifs claironnés par les écologistes qu’ils soient déclarés ou de circonstance.
Avant que de nouvelles technologies (fusion, thorium etc..) ne soient opérationnelles, ce qui prendra plusieurs décennies, renforcer une politique volontariste d’économies d’énergie ( isolations en particulier) est la seule option réaliste de « transition » énergétique.
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